Le fonctionnement d’une personne politique élue, sur mandat est déjà à la base à revoir. Comment est-il possible pour des «gestionnaire» qui résument des dossiers élaborés par des assistants, qu’ils puissent prendre la bonne décision sur un problème quelconque. Quelle image de la réalité et du quotidien ont-ils ? Sur quelle base réaliste sera fondée leurs décisions ? Pour qui ? Pourquoi ?

Autorisé et payé par Cyn Ismo du Ministère de la Lucidité minimale.
Texte : Collectif AGECVM et Frédö.
Écrit originalement en ocotbre 1993 lors de l’élection fédérale canadienne.
Revisité et actualisé pour cette campagne électoral de 2025

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Introduction et Contexte

Le citoyen.ne a délégué ses pouvoirs a des «spécialistes», par facilité, paresse et manque de conscience collective. Le même citoyen.ne reproche à la politique son manque d’imagination, de pragmatisme et de courage. Mais il est le premier responsable de son sort, car on a le gouvernement qu’on mérite. Nous serons gouvernés dignement le jour où nous aurons définit nos priorités, dans une perspective humaine. L’accumulation du profit ne peut plus être la seule raison de vivre et de se développer. Pour qu’une société soit viable et progressiste, il est indispensable que les individus prennent conscience de la collectivité, qui leur procure des droits et des avantages, mais envers laquelle ils ont des devoirs.
L’individualisme conduit directement à l’isolement, au sectarisme, autrement dit : à la misère humaine.

La Campagne Électorale Actuelle (Canada 2025)

Je trouve cette campagne électorale canadienne ennuyante. Il n’y a pas d’enjeux de société profond ni de projets de vivre ensemble captivant ni à droite, ni à gauche. C’est fade, c’est vide, c’est surtout plein de «nomie» pas assez de «logie».
L’automne dernier, jusqu’en janvier, il semblait y avoir un meilleur argumentaire parlant d’enjeux de sociélté, d’économie et d’avenir nous touchant. Depuis l’élections de notre voisin du Sud et leurs demandes d’ajuster U.S.-Mexico-Canada (USMCA) Trade Agreement.

Cette campagne fédérale de 2025, prends maintenant, un angle subjectif et émotionnel biaisé sur une perspective du traité de libre-échange et l’attaque sur les manières de faire, basé sur l’attitude du leader Américain. Elle manque d’empirisme et de poésie cette campagne.
À gauche on utilise la peur et la haine de M. Orange, au lieu du progrès de notre société, et à droite, ils font toujours ce qu’ils ont toujours bien fait: ils réagissent et tombe dans le panneau de cette noirceur.
Objectivement, j’observe tout de même que les conservateurs proposent tout de même plus de solutions que les libéraux pour répondre aux enjeux de société auquel le Canada fait face, domestique et à l’international.


Envie de voter blanc!

Pour la première fois, cette campagne, me donne envie de voter blanc. En discutant avec des collègues, ami.e.s et famille, j’ai eu une réalisation et une réflexion que je partage objectivement par ici sur mon blog et podcast.

Attention: je ne prends pas position pour le vote en blanc. J’offre plutôt une réflexion d’essence résumant plusieurs de mes conversations récentes sur le sujet de l’abstention et surtout de qu’est-ce que NOUS pourrions faire ensemble pour vivre une expérience citoyenne plus satisfaisante et voir même agile en prenant réellement nos responsabilités en main.

REPRENDRE NOS RESPONSABILITÉS

Le fonctionnement d’une personne politique élue, sur mandat est déjà à la base à revoir. Comment est-il possible pour des «gestionnaires» qui résument des dossiers élaborés par des assistants, qu’ils puissent prendre la bonne décision sur un problème quelconque. Quelle image de la réalité et du quotidien ont-ils ? Sur quelle base réaliste sera fondée leurs décisions ? Pour qui ? Pourquoi ?

Le citoyen.ne a délégué ses pouvoirs a des «spécialistes», par facilité, paresse et manque de conscience collective. Le même citoyen.ne reproche à la politique son manque d’imagination, de pragmatisme et de courage. Mais il est le premier responsable de son sort, car on a le gouvernement qu’on mérite.

Nous serons gouvernés dignement le jour où nous aurons définit nos priorités, dans une perspective humaine. L’accumulation du profit ne peut plus être la seule raison de vivre et de se développer. Pour qu’une société soit viable et progressiste, il est indispensable que les individus prennent conscience de la collectivité, qui leur procure des droits et des avantages, mais envers laquelle ils ont des devoirs et des responsabilités.

Vous êtes conscient.e ? RÉFLÉCHISSEZ :

• Quel motivation vous agite à ce point ?
• De quoi avez vous vraiment envie ?
• Quels moyens vous donnez vous réellement pour y accéder ?
• De quoi avez vous vraiment besoin ?
• Qu’avez vous comblez de ces besoins et envies ?
• Comment réagissez-vous devant cette frustration ?
• À quoi croyez-vous réussir ?
• Comment assumez-vous l’échec ?
• À quoi croyez-vous ? À qui croyez vous ?
• À quoi pensez-vous ? À qui pensez-vous ?
• Quel bonheur est censé vous apporter la soif du profit et de son accumulation ?
• Quels biens vous font du bien ?
• Qu’allez-vous manger une fois qu’il ne vous restera plus que de l’argent et du matériel transformé ?
• Pourquoi allez-vous voter ?
• Pour qui voulez vous voter ?
• Pourquoi ce choix ?
• Avez-vous vraiment le choix ?
• Croyez-vous en la démocratie au Canada ?
• Est-ce que notre civilisation a vraiment progressé ?
• Avez-vous déjà falsifié une histoire ?
• Pensez-vous que l’histoire de l’humanité est constamment falsifiée ?

 

On peut voter une fois au quatre ans, mais on peut voter tous les jours, par nos actions, et nos refus. Le cumul de ces derniers peut faire infléchir la tendance initiale vers d’autres destinées.

Ce sont les petites gouttes d’eau qui font les torrents, les rivières, puis les mers.

Alors, notre goutte compte-t-elle ?

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Un Café avec Frédéric – de AFJ Podcast

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